Les crises financière, économique, alimentaire et climatique ont pris un caractère dramatique à l’échelle mondiale en 2008. Les effets seront de longue durée. Les réponses apportées aux crises en cours par les organisations internationales et la plupart des gouvernements augmentent leur crise de légitimité. En effet une grande partie de l’opinion se rend parfaitement compte qu’on sauve les banquiers sans égard pour les peuples. La conjonction de ces crises montre aux peuples la nécessité de se libérer de la société capitaliste et de son modèle productiviste car ils constituent la racine du problème.
Présentation
Une plongée dans les coulisses de la géopolitique et de la finance internationale.
Contrairement à une idée reçue, la Banque mondiale n’a pas pour mission de réduire la pauvreté. Plutôt que combattre la pauvreté, elle la reproduit.
La Banque mondiale et son jumeau le FMI sont des instruments de subordination des pays endettés aux intérêts des puissances les plus industrialisées.
De leurs origines à aujourd’hui, ces institutions manifestent une réticence certaine à considérer que le respect des droits de l’homme fait partie de leur mandat. Elles ont systématiquement soutenu des dictatures et la politique qu’elles mènent constitue très souvent une violation des droits humains fondamentaux.
Il s’agit d’être lucide et de constater que le modèle de développement tel que promu par la Banque et le FMI n’a pas permis une amélioration des conditions de vie des populations concernées. Le bilan humain et environnemental est sans appel : négatif.
Avec le nouveau président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, un promoteur de l’invasion de l’Irak et idéologue des néoconservateurs aux États-Unis, cela va être pire.
Ce livre permet de comprendre les forces fondamentales qui déterminent les politiques des grandes institutions financières internationales.