segunda-feira, 19 de janeiro de 2009

Des films pour la décroissance

Simplicité Volontaire et Décroissance

Seulement quand le dernier arbre aura été abattu,Seulement quand la dernière rivière aura été empoisonnée,Seulement quand le dernier poisson aura été capturé,Seulement alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas.
Un indien Cree
Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même la seule chose qui se soit jamais produite.
Margaret Mead
UTOPIMAGES est une association qui réalise des films pour la Décroissance, parce que ...
sur une planète finie, croissance infinie et « développement durable » sont impossibles, et, parce que la faiblesse de son audience est inversement proportionnelle à l’enjeu qu’elle représente.

20 % de la population mondiale consomme 86 % des ressources naturelles (dont la moitié a déjà disparue en un siècle... et il faudra quelques décennies seulement, pour épuiser le reste).

Non content de piller le bien commun, notre modèle économique fondé sur le développement exponentiel, détruit inexorablement la nature et l’homme, aggrave les inégalités, compromet gravement l’avenir des générations futures.

Pour sauver la planète bleue, notre unique et merveilleux vaisseau, pour retrouver notre humanité, il est urgent d’en finir avec le capitalisme et de commencer à "décroître".

Décroître économiquement et vivre plus simplement, ne signifie pas revenir à l’âge de pierre. Il s’agit de réhabliter toutes les dimensions humaines, de reprendre le contrôle de nos existences en compensant nos peurs et nos manques autrement que par la consommation, d’imaginer de nouvelles solidarités, de re-localiser industrie, agriculture et énergies, de se réapproprier la politique pour décider collectivement, d’imaginer de nouveaux rapports aux autres et à la nature, de donner un sens à nos vies.

La décroissance est inéluctable, mais, nous parlons ici d’aller vers une décroissance choisie, une sobriété heureuse, des sociétés festives et fraternelles. Si nous n’y parvenons pas, le choc sera rude, des éco-totalitarismes imposeront alors "leur" décroissance, tentant veinement d’empêcher la barbarie. Nous avons encore le choix... et peu de temps !

Et, quand bien même la Terre serait illimitée, nous serions contre la croissance, parce qu’elle détruit l’humain en nous.

Nous sommes bien plus que de simples "producteurs-consommateurs". Travaillons moins, consommons moins, et à nous la vie !