quarta-feira, 9 de setembro de 2009

Entretien avec Eric Toussaint

« Le nouveau livre d’Eric Toussaint est très engagé, très provocateur. L’excellente et méticuleuse recherche qui est à la base du livre est, malheureusement, un peu obscurcie par une diabolisation excessive de la Banque mondiale. Cela mis à part, c’est une lecture intéressante »
Gino Alzetta

Gino P. ALZETTA est directeur exécutif de la Banque mondiale pour l’Autriche, la Biélorussie, la Belgique, la République Tchèque, la Hongrie, le Kazakhstan, le Luxembourg, la Slovaquie, la Slovénie et la Turquie

"...alors qu’il existe une très riche littérature en anglais sur la Banque mondiale, il n’existe à notre connaissance aucun ouvrage récent de ce type en français, au delà d’un guide purement didactique et factuel édité par la Banque elle-même et d’un pamphlet par ailleurs très bien argumenté (Toussaint, 2006)".
Extrait de Jean-Pierre Cling et François Roubaud, La Banque mondiale, Collection Repères (éditions La Découverte) voir la critique dans son contexte original


Présentation :

Une plongée dans les coulisses de la géopolitique et de la finance internationale.

Contrairement à une idée reçue, la Banque mondiale n’a pas pour mission de réduire la pauvreté. Plutôt que combattre la pauvreté, elle la reproduit.

La Banque mondiale et son jumeau le FMI sont des instruments de subordination des pays endettés aux intérêts des puissances les plus industrialisées.

De leurs origines à aujourd’hui, ces institutions manifestent une réticence certaine à considérer que le respect des droits de l’homme fait partie de leur mandat. Elles ont systématiquement soutenu des dictatures et la politique qu’elles mènent constitue très souvent une violation des droits humains fondamentaux.

Il s’agit d’être lucide et de constater que le modèle de développement tel que promu par la Banque et le FMI n’a pas permis une amélioration des conditions de vie des populations concernées. Le bilan humain et environnemental est sans appel : négatif.

Avec le nouveau président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, un promoteur de l’invasion de l’Irak et idéologue des néo-conservateurs aux Etats-Unis, cela va être pire.

Ce livre permet de comprendre les forces fondamentales qui déterminent les politiques des grandes institutions financières internationales.