L’élection européenne, nous a dévoilé que l’on pouvait « forcer la main » aux électeurs pour créer artificiellement un courant porteur du capitalisme vert. Quitte a déstructurer et à déstabiliser au passage le courant social libéral et certains partis qui ont bien "servi" le capitalisme à ce jour.
Paul Ariès, nous dévoile dans cet entretien une stratégie politique bien rodée et qui s’appuie sur ce que la recherche fait de mieux dans le domaine des technologies de pointe destinées à soumettre l’être humain et la planète aux appétits financiers de quelques transnationales.
Dans un article publié dans le journal Politis, Paul Ariès, prévient :« Tout sera fait plutôt que de renoncer à la domination des uns sur les autres et de tous sur la planète. Tout, y compris avancer vers un véritable démontage de l’espèce. Certains fantasment déjà sur le passage des OGM aux humains génétiquement modifiés (HGM), tandis que se prépare le tri des embryons humains. D’autres, comme Attali, rêvent d’aller vers des transhumains. Tout sera fait plutôt que de remettre en cause les logiques et les acteurs économiques. Le capitalisme vert a déjà remporté une solide victoire : les firmes, un temps montrées du doigt, deviendraient les meilleurs agents de l’écologie en reléguant les militants aux oubliettes. Ce « capitalisme vert » repose ainsi sur la fusion de l’écologie et de l’économie capitaliste : ses solutions consistent à marchandiser la pollution et à avancer vers une monnaie carbone. »
A lire, aussi :
Non au capitalisme vert, Paul Ariès, éditions Parangon
Le site du Contre Grenelle
Sources : Vivé